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Littérature

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Lettres

Amanda Morency

“Puisque la plume m’a toujours chatouillée, j’ai commencé en 2017 à publier quelques nouvelles de-ci de-là, dans des revues ou de petites anthologies. Désirant voir plus grand, je me suis rapidement lancée dans la rédaction d’un roman, paru en 2019.”

 

“Ne dors pas avec les morts (Editions Pierre Philippe), un polar sur fond d’atmosphère fantastique, qui redessine la frontière entre la vie et la mort, la raison et la folie…”

Extrait de “Ne dors pas avec les morts” (roman – Editions Pierre Philippe)

La Pierre s’étendait juste devant ses yeux, bloc glacial qui perçait le sol irrégulier des bois. Elle était là depuis si longtemps qu’elle faisait désormais intrinsèquement partie de cette terre, de toute cette région, unie à elle par des liens mystiques qui transcendaient l’homme et la nature ; elle était le cœur sacré de ce paysage, persistant, malgré les âges, à recevoir son culte millénaire. Et, dans les rêves de Lye, elle était le tombeau ouvert sur le ciel du fier Bâtard, du maudit Conquérant, retenu à jamais entre deux mondes où vivants et défunts se promenaient sur de mêmes sentiers terreux et jouaient à cache-cache derrière les mêmes arbres centenaires.

Immobile, Lye contemplait de loin lalourde armure fatiguée et le poitrail qui, toujours, se soulevait lentement, au rythme de la respiration régulière d’un sommeil profond. Il n’osait plus s’approcher, de peur qu’il ne disparaisse à nouveau et que le remplacent les affres de ses cauchemars.

Amanda a également composé une quinzaine de nouvelles parues sur différents supports, comme des revues web, des revues papier et des anthologies.

Extrait de “La rubrique bleue” (nouvelle – anthologie “Tisseurs de mondes”, Arkuiris)

L’Exemplaire 4 est le plus près de moi, mais hors de question que je lui adresse la parole. Je ne sais pas si cela vient du fait qu’il est issu de la vieille école, étant le prototype le plus ancien de la rédaction (hormis L’Exemplaire 1, que le patron garde comme une relique dans son bureau), mais cet ordinateur est d’une condescendance écœurante à l’égard de tout ce qui ressemble de près ou de loin à une forme de vie organique. De l’autre côté, 6 et 7 ont l’air en plein boulot : récolte d’informations, repérage des fake news, tri, rédaction… le tout à une vitesse inégalable par l’homme et avec une exactitude proche du 100%. À tel point que Jun, qui bosse à la relecture, a arrêté de contrôler les articles qu’ils lui adressaient dès son troisième jour de travail. À présent, il se contente d’appuyer sur le gros bouton vert à chaque réception, et mes lettres passent avec les autres textes entre les mailles du filet. Jun, je ferais bien de le préciser, c’est l’autre type. L’autre humain. À nous deux, nous permettons au grand patron d’atteindre le quota obligatoire d’embauche que le gouvernement a imposé à tous les employeurs afin d’éviter que les machines nous remplacent totalement. Nos deuxpostes, bien sûr, sont les deux moins éminents du journal. Comme bien souvent, les êtres humains sont placés là où ils ne risquent pas de faire trop de conneries ou, tout du moins, là où une connerie ne causerait pas trop de torts à l’entreprise et seraitvite rattrapable par les ordinateurs. Autant dire que l’un comme l’autre, nous disposons d’un taux de responsabilités inversement proportionnel à notre temps libre. Surtout Jun. Lui, réellement, il n’en fout pas une. Alors à force de me croiser les poucespendant mon temps de travail, je me suis mis à réfléchir. A tout et à rien. C’est comme ça que j’ai commencé à me dire que la conjoncture actuelle avait bon dos et qu’elle ne pouvait expliquer à elle toute seule le taux record de célibat et le niveau historiquement bas de natalité. Pour moi, tout cela est surtout dû à un petit détail ridiculement simple, mais que tout le monde semble avoir négligé : les gens ne savent plus tomber amoureux. Il n’y a d’ailleurs rien d’étonnant à cela, puisqu’à force de côtoyer des machines, il fallait bien un jour ou l’autre que l’on commence à se comporter comme celles-ci : intelligemment. Plus de place pour les sentiments, donc. Heureusement, je n’ai jamais été un type très intelligent, moi. Je me contente d’être optimiste.

Extrait de “Upper West Side”

La dernière bouchée du monumental cookie dégoulinant de beurre de cacahuète achève enfin son voyage au fond de la bouche en modèle réduit de ma nièce. Impressionnant. À côté d’elle, son frère grappille avec soin quelques miettes, vestiges de son biscuit. Je me retiens de soupirer. La Levain Bakery est un supplice, l’antre de la tentation, le royaume de la calorie… mais c’est sur cette minuscule boulangerie que les marmots ont jeté leur dévolu cette fois-ci. L’endroit est si petit, d’ailleurs, que, victime de son succès, il estplein à craquer de l’ouverture à la fermeture et nous, pauvres indigents du beurre et du saccharose, n’avons plus qu’à déguster nos promesses d’obésité campés sur le trottoir, exposés à la fraîcheur narquoise du vent d’avril. Je hais ces gamins. Ce n’est pas pour rien que j’ai choisi de ne pas en avoir moi-même – je n’ai jamais pu supporter les enfants. Je croyais m’être mise à l’abri de leurs caprices, de leurs fixations bizarres et de toutes les autres contraintes liées à leur existence, mais, bien sûr, c’était sans compter sur les charmantes attentions de mon frère qui a malgré moi réussi à introduire de force ses deux êtres humains miniatures dans ma vie.

Vous pouvez retrouver d’autres écrits de Amanda Morency sur les liens suivants :

– “Et le cochon?” (Fantasy Art & Studies 3) : ici 

– “Le pantalon de Grimmur Grimmurson” (Fantasy Art & Studies 6) : ici

– “L’esthète ou Conte raffiné sur l’inexorabilité du déclin” (Grimoire du Faune 1) : ici

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Lisa

Droit

Depuis quelques années le milieu artistique m’attire et me passionne. J’aime tout autant parcourir des expositions afin de découvrir de nouveaux artistes et nouvelles inspirations, que m’essayer à la création moi-même. 

Côté pratique, j’ai d’abord commencé par écrire des textes et des nouvelles, pour plus tard me diriger vers les arts visuels à proprement parler. Aujourd’hui, entre écriture et peinture, mon coeur balance. Les deux m’aident à exprimer ma créativité mais aussi et surtout à extérioriser mes réflexions et ressentis.

N’hésite pas à la contacter directement par e-mail !

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K.O Quiet

Sciences

Ayant du mal à dévoiler mes sentiments (souffrance, mal-être, amour, haine, etc), je n’ai trouvé guère d’autre moyen que d’écrire, de me reproduire sur papier. Quand j’écris, je suis moi, sans aucune barrière, sans aucun masque. Me lire est strictement équivalent à lire mon âme, avec ses codes bien-sûr! C’est en rencontrant une personne qui écrit, que j’ai commencé à écrire; c’était le dimanche 22 juillet 2018. Cette personne m’a expliqué que la clé de l’écriture est d’avoir une muse! J’ai ainsi réalisé le rêve que j’ai depuis mes huit ans, en trouvant ma muse!

Ma muse est mes sentiments. Je mets des mots sur ce que je ressens et les reproduis grâce à ma plume, tantôt avec des codes et tantôt sans!

Retrouvez la sur son instagram

Numéro 1:

 

Que te dire ?

Que je te chéris et que je t’abhorre ?

Ça ne servirait à rien,

Tu le sais déjà.

Tu m’as dénaturée,

Tu as chamboulé ma vie,

Tu l’as métamorphosée !

Je t’ai aimée avec pureté,

Je t’ai détestée avec regret !

Je ne contrôle nul de mes sentiments, surtout ceux qui te concernent !

Pour moi,

Tu es beaucoup et peu

Trop et pas assez

Mon bonheur et mon malheur

Ma larme et mon sourire

Ma mélancolie et ma joie

Ma Hel et ma Vénus

Mon Gabriel et mon Lucifer.

Tu es plusieurs choses à la fois ;

Plusieurs personnes,

Plusieurs sentiments,

Plusieurs instruments de torture.

Mais,

Une seule Aphrodite,

Mon Aphrodite !

Numéro 2:

 

Tu as fait battre mon cœur

Mon cœur mort

Mon cœur inerte

Mon cœur noir

Mon cœur de pierre…

Tel un ouragan, tu t’es abattue sur moi,

Telle une brise d’air frais, tu es entrée !

Mes yeux ont brillé lorsque je t’ai vue, et plus rien ne m’était compréhensible !

Ma vie a changé ;

Tu l’as changée !

Tu as effacé ma vie passée, tu l’as faite disparaître brillamment.

Tu as habité mon cœur,

Tu t’y trouvé une place,

La meilleure

L’éternelle !

Tu ne pourras jamais en sortir,

Même si je le voulais,

Même si je me battais pour…

Numéro 3:

 

Toi :

Mon amour inattendu

Mon amour vrai,

Laisse-moi t’apprendre l’amour

Laisse-moi te montrer le visage net de l’amour

Laisse-moi te sortir de ta passion

Laisse-moi te conquérir

Laisse-moi te montrer à quel point je te porte dans mon cœur !

Je te vénère plus que tu ne pourrais le croire…

Pour moi, tu es 

La maîtresse que je sers

La Déesse que je prie

La force qui m’anime

L’amour qui me fait vivre

La flamme qui m’embrase très lentement,

Jusqu’à s’éteindre 

Et m’éteindre

En même temps…

Numéro 4:

 

Que prévois-tu de faire de moi ?

Tu contrôles ma vie

Mes sentiments

Mon cœur

Mon esprit

Et surtout mon cerveau !

Pourquoi ?

Pourquoi es-tu entrée dans ma vie ?

Pourquoi suis-je tombée ?

Tombée amoureuse de toi…

Tombée sous ton charme…

Tombée sur la tête en t’aimant…

Tombée de ma froideur habituelle…

Tu as déclenché un feu dans mon cœur

Que ta voix

Tes yeux

Tes paroles

Tes moindres faits et gestes alimentent !

C’est le feu insatiable…

Arrête-le, je t’en supplie…

Numéro 5:

 

À toi qui habites mon cœur,

Qui te balades dans mes pensées,

Qui illumines mon âme,

Qui mobilises mon intellect,

Ton poignard ne me tue pas, 

Aussi profond soit-il !

Mon Aphrodite,

Mon amour pour toi cicatrise mes plaies,

Pour en créer d’autres

Plus profondes

Plus grandes

Plus douloureuses

Perpétuelles !

Mais je t’aime,

Et je vis en t’aimant !

Numéro 6:

 

Mon début

Ma fin

Ma vie

Ma mort

Ma raison de vivre

Ma muse

Mon amour intemporel ;

Tu es tout cela et bien plus encore !

Tu as modifié ma vie en accédant à 

Mon cœur

Ma personne

Moi

Tout simplement…

Je suis ton esclave,

Ta marionnette,

Ton pantin,

Tout ce que tu voudras !

Mon Aphrodite,

Je t’aime à tel point que mon cœur explose d’amour !

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Mallorie Ashton-Lomax

Droit

J’écris depuis quelques années, principalement quelques poèmes et des nouvelles. En ce moment, je me concentre plus sur la rédaction de type journalistique, des essais sur des sujets variés qui vont de l’art et de la culture à des sujets sociétaux divers.

(Des)sein

 

Il te prendra la main

Comme ça, d’un coup

Et à ce moment précis, après tout

Tu comprendras son dessein

Champagne

 

Sabrons le champagne

Et la tête de tous ceux

Qui ne marchent pas sur des œufs

Et qui feraient mieux d’oublier leur hargne

 

Barbares ceux qui disent la vérité

Eloignez les enfants

Personne ne voudrait être au courant

Mais tous le sont, et préfèrent masquer

Sous le maquillage et les costumes

Cette Ô douce amertume

Qui les fera pleurer hiver comme été

Mais juste pas à cette soirée

Scaphandre

Tout commence toujours par un verre

Qui innocemment t’arrache à la réalité

Et t’emmènes là où tu ne seras plus limité

Par les promesses les plus sincères

 

Juré tu avais de ne jamais dévoiler

Au grand jour tous ces petits secrets

Cette parole tu l’avais donnée

Et maintenant elle sonne comme un décret

 

Elle te chantonne, puis te hurle de t’arrêter

Ce n’est pas trop tard pour ne rien mentionner

Ni les amours secrets, ni les secrets d’amoureux

Ces confidences ne feront-elles pas des joyeux ?

 

De toutes les manières, au point où tu viens d’arriver

Le meurtre de ta grand-mère tu pourrais confesser

Parle plutôt de ce qui est vrai

C’est ce qu’ils attendent ici, des faits

 

Mais là où loin de tout être

Tu aurais préféré… être

Au cœur de ce mensonge vérité, tout juste prononcé

Tu te retrouves ici plongé

Piégé jusqu’à la prochaine soirée

L’inscription est très large et provient de ce que j’ai lu, probablement beaucoup de Françoise Sagan, Barjavel pour ce qui est de la littérature française et Fitzgerald et Salinger pour ce qui est de la littérature anglo-saxone. Je ne recher pas de style particulier et écris sans me donner de forme précise ou de contraintes linguistiques ou stylistiques.

Funambule

 

Tu trembles, marches, trébuches, mais jamais ne tombes

Chaque pas, minime soit-il, un colossal effort

Le seul repos, tu l’auras sur ta tombe

Où à cette heure infinie, dors !

 

Là encore, ce repit d’une nuit, tu devrais le trouver

Alors qu’écartelée

Entre joli débats moraux et horribles pensées

A ton fil te font retourner

 

De funambule à somnabule

Et sauter de l’un à l’autre

Le matin vient

Et la perche te revient

Le repos c’est finit

Modernité

 

C’est une ère crétine

Où jouer avec la fumée de sa clope

Est plus captivant que la fonction d’un téléscope

 

Où la jeunesse par des stéréotypes

Se fait rattraper, écraser, tabasser

Assaillie par ce papier glacé

Qui te crient de te choisir un type

 

Friqué, branché, allumé ou paumé

Fumeur, frimeur, branleur, et les rêveurs ?

Faites vous à l’idée

Le Peace and Love, il se meurt

 

Alors que la violence est arrivée

Il est de leur montrer

Jeunesse dorée, jeunesse bousillée

Que tu as bien plus à prouver

Elise Vonaesch

Lettres

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Je suis née en 1999 à Genève. Passionnée de littérature et d’histoire, j’écris depuis l’âge de treize ans essentiellement de la prose, mais parfois aussi des scènes théâtrales ainsi que quelques vers.

J’aime beaucoup lire les classiques de la littérature française et étrangère. Je suis aussi très attachée au septième art. Je suis l’auteure d’un roman historique intitulé Clandestines.

 

Si tu veux découvrir plus :

elise@c-vonaesch.ch

Le portrait

 

Il y a ce visage qui sourit, qui en dit long sur ce qu’il aurait fallu se dire mais qu’on n’a jamais dit. Et il sourit, inlassablement, comme les reproches qui se réitèrent à tous bouts de champs. C’est peut-être ça, ce sourire en coin qui tâche l’harmonie du tableau. Le même souvenir des sarcasmes qui hante une image à l’abandon. Car ce rictus moqueur au coin des lèvres n’en a que faire des regards pesants et hautains sur une vulgaire peinture. C’est lui qui les regarde et leur sourit, se moque de ces spectateurs arrogants et attend qu’ils s’éloignent pour rire aux éclats dans leur dos, paraître toujours plus sage pour mieux cacher son rire, qui se transforme peu à peu en sanglots.

Adulescent – extrait

 

Il y a des soirs où, quand les habitants acceptent de se taire, Jonas croit retrouver le lac des glaces à la fraise, des éclaboussures et du bon temps. Le jet d’eau fait jaillir d’innombrables gouttelettes qui s’y jettent, et au loin, du côté de la rive droite, les hôtels et palaces éclairés s’y reflètent. Parfois, Jonas croit voir la rive de Céligny. Il se souvient des flots agités le jour, du lac endormi la nuit, et il se dit, avec nostalgie, que c’est là-bas qu’il a passé les plus beaux moments de sa vie. Il se remémore leurs balades sur les rives, quand le soleil brillait et qu’ils restaient jusqu’à son coucher. Attendre au moins onze heures, attendre son extinction et que les autres partent pour se retrouver seuls. La courbe du jet fléchissait et, durant quelques instants, ne subsistait que dans le ciel. Le spectacle se terminait avec son plongeon dans le lac. L’immense jet duquel on s’approchait à s’en tordre la nuque avait disparu. Alors ils partaient quand il faisait nuit, quand il n’y avait plus de tram et qu’ils devaient rentrer à pied.

Les Rêves fous

 

Quand renoncer rime avec planer : je repense à ces fardeaux de réussite qui nous empoisonnent la vie, nous traînent au sol et nous répètent sans arrêt : « N’oublie pas que ta vie se compose de nous ! Essentiellement de nous ! » Et la tour qui gravit le ciel n’attend que la brique de trop pour tomber. Tomber comme un enfant qui se jette d’un précipice pour apprendre à voler. Mais le précipice n’est que l’étape ultime pour accéder au ciel. Et ce ciel, c’est celui qu’on croit atteindre en bâtissant la tour de nos rêves.

            C’était un rêve fou. Mais j’y croyais. On a la fâcheuse tendance de croire en nos rêves, et on s’y soumets aisément, jusqu’à se donner corps et âme. Une tour qu’on bâtit n’est qu’un futur amoncellement de déceptions. Elle s’effondre insensiblement et, de mieux en mieux, on voit l’horizon apparaître derrière elle. Le soleil ne s’y cache plus. Un jour, peut-être, apprendrons-nous que c’est le Paradis.

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Alios

Relations internationales

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Une grande aspiration. Garde l’air dans tes poumons. Expire lentement.

Des émotions, il y en a plein, des mots aussi et il y a tant à faire. Peu importe d’où je viens, j’irai où mon inspiration mon portera, avec mes convictions et mes démons.

Il faut  briser la routine, fuir le normal, voir les choses autrement. Autrement, c’est la signification de mon pseudo.

Venez partir en découverte sur la page instagram de Alios, mélangeant voyages et urbex. Si vous voulez vous faire davantage ensorceler par ses poésies profondes, retrouvez-le aux événements de Uni Art !

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ChronoFictions

Lettres

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Les chronofictions sont inspirées par la contrainte des caractères limités de Twitter. C’est sur cette plateforme que j’ai commencé à en écrire, avant de passer, rejoins par mon frère, à instagram. 

 

J’ai toujours aimé les récits brefs et percutants. Ils sont accessibles à tous et permettent même aux non-lecteurs de profiter d’histoires écrites, en plus d’offrir un exercice très intéressant à quiconque veut écrire. Ces nouvelles permettent de révéler la puissance évocatrice des mots et de réaliser qu’il n’en faut que peu pour éveiller l’imagination du lecteur. 

Finalement, le principe d’intégrer les textes sur une image photographique, en plus d’attirer l’oeil, permet un jeu intéressant entre la forme et le fond. 

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Retrouvez d’autres Chronofictions Instagram ou contactez directement l’auteur à alex.donze7@gmail.com !

Ancre ettva

Ettava

Global Studies Institute

I found out that writing is the only way I can truly use to express myself, my mind, hopes, fears, opinion. I write short stories, as novels and critic views of the society I see every day, since I was in primary school. The fist story I completed, for which I drew a cover and some illustrations, narrated of a boy and a girl, lovers, that went into a forest and got slaughtered by some werewolves. I was seven years old.

 

Since then, I never stopped writing down what I observe in the world; what make me think, suffer, or scream of joy. Lately I have been talking about life and society, trying to understand it, and to share the way I feel about it. Its magic, as well as its cruelty.

 

I usually write in Italian but sometimes, some thoughts just come in english.

Go away Beauty. Go away

 

What are you, Beauty?

The sum of all desires / agonized vision / but like the horizon you recede at every step / a little further away / a little more / faraway.

Where are you, Beauty?

Do you really exist as we imagine / dream / spread across the world?

For we are your creators / We / ephemeral, weak, mortal, finite.

But you, Beauty / you remain eternal, universal, immutable / and yet you change, you turn, you unfold / before our eyes and in our head / which, dark and prostrate, tries / poor thing / tries to keep up the pace / of your gasps, jumps, jolts of mood and moral / whims of a goddess who already has everything.

And we have nothing / except the dream of you / like the romantics of Love.

Another ghost that runs / flies / when we can do nothing else / we capable of nothing else / but to crawl through mud and shit.

Oh, Beauty / don't let us die here anymore / suffocate / drown.

Why are you doing this? / Why are you destroying us like this?

Making us mortals, even more / slaves, even more / humans, grotesques, animals / in the attempt to pursue you, to follow you, to reach you / only to be eaten instead / in chunks / by the sharks.

Go away, Beauty / go away /and take with you our misery / our rotted and tired limbs / from having run so much after you / among the smells of dark alleys / the wet laughter of madmen / the slimy irises of sicks.

Take away our bodies / dead / your name signing deformed stomachs / stretched skin over warm skeletons.

Take away our tears / shed by looking at us / thinking of you.

Take away our bones / embossed / under flesh like mucus / on sponge-like organs.

Give us the freedom to be, to live, to breathe, to bite.

Without having to kill ourselves / without having to lie to you / about our happiness.

Give us back the lightness of dancing, of kissing, of laughing / without your fangs tearing us apart / if ever we were not to be / how we always try / for you.

Go away, Beauty / go away.

Si tu veux découvrir d'autres textes d'Ettava, ils sont publiés à cette adresse ! Voici la description de quelques unes de ses oeuvres :

Dalla Boccia del Pesce Rosso [from the goldfish bowl] is a collection of critical opinion about society and life, using the metaphor of a goldfish, blinded to everything that stand on the other side of the glass, as red line of the pieces.

 

Il Meccanico di Navi [the ship mechanic] talks about a boy that dream of being as his father, until he understands how he is too, only human;

 

Raccolta di Volti [Collection of Portraits] are a series of description of moments I observed and wanted to cherish, as well as of people I talked to and did not want to forget.

Voici les réseaux et contact de l'artiste :

Instagram : @hereisettava

Edizioni Open [IT] : https://edizioniopen.it/membri/selft-ime/

Email : laura.vanzetti.lv@gmail.com

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